Constanciaaa

Le grand conseil -------------------------------- Xhaar traversait le grand couloir d'un pas ferme. Le général n'était pas vraiment d'humeur, ce matin. Il se demandait ce qu'il avait bien pu faire aux dieux pour mériter ça. Ah, c'était bien le moment pour qu'une affaire d'une telle gravité éclate dans la cité ! Il s'arrêta devant une première porte et inspira profondément avant de l'ouvrir puis traversa rapidement un second couloir, plus petit celui-là. Les soldats qui gardaient une seconde porte vinrent à sa rencontre et le saluèrent. - Général Xhaar ? Vo

La faute -------------------------------- Alastor avait lui aussi regagné son alvéole. Il inséra la lourde clé dans la serrure et fut surpris de voir que la porte n'était pas verrouillée. Il ouvrit lentement cette dernière et pénétra à pas feutrés dans le compartiment, s'efforçant de ne pas respirer trop bruyamment sous la tension qui le tenaillait. Mais le pied du capitaine buta sur un objet et il sursauta. Il s'agenouilla et tâta le sol dans l'obscurité pour savoir ce qu'il avait renversé. Lorsque sa main rencontra l'obstacle et qu'il se releva pour l'exposer à

Le dilemme -------------------------------- Le cri d'Alastor n'eut pour réponse que le seul silence de l'azur qui l'entourait. Mais il n'y prêtait aucune attention. Honteux, se remémorant sa réaction, il gardait la tête baissée. Le souvenir du glacial regard de sa nièce lui pressurisait le cœur. De rage, il jeta violemment le glaive d'entraînement au sol avant de se laisser basculer en arrière et de s'affaler lourdement sur un rocher. Poussant un bruyant soupir, il laissa sa tête partir en avant, soutenue par ses deux mains. Une expression flagrante de fatigue mêlée à une

L’or… Un fleuve d’or… Un torrent doré s’écoule et illumine l’immensité noire qui nous entoure… Orange… Orange comme une rivière… Une rivière du crépuscule cherchant à se mêler à cet océan d’or…  Ocre… Une terre ocre… sur laquelle glisse l’onde lumineuse comme le soleil à son zénith ! Sable ! Une poussière de sable brun que le vent de l’azur transporte avant de s’engouffrer avec celle-ci dans ce gigantesque bouillon arc-en-ciel. Violette… Une fleur violette s’envolant parmi les feu

Dipterion -------------------------------- Le ciel. Voûte infinie suspendue par-delà les terres. Un océan d’un cyan subjuguant dans lequel les nuages se laissent porter par les vents. Le regard tourné vers l’azur, Dipterion laissa l’immensité bleue venir à lui. Bien que doté d’ailes vives et légères, il n’y avait pas forcément recours pour revivre ces instants de liberté qu’il savourait chaque fois qu’il parcourait les plaines turquoise de la troposphère! Il commençait à se rappeler les acrobaties qu’il exécutait à travers

Aurorea -------------------------------- -Alastor!!! Alastor !!! Le soldat atterrit en toute hâte si bien qu’il manqua de tomber en avant. Il se rattrapa de justesse.   -Shakram ?! Mais enfin qu’est ce qu’il se passe ?! La guêpe aux teintes jaune pâle voulu répondre mais son essoufflement la coupa dans son élan. D’un geste de la main, elle fit signe à Alastor de lui laisser quelques secondes de répit. -Un….un…..hhhhh…un problème….hhhhh…..hhhh…il faut que tu viennes….hhhh…vite ! -C’est si grave que cela ?! Tu m’inqui&#

L'homme du téléphone. Le téléphone sonna. Encore. Je m’approchais, réticente… Il faudrait que je décroche mais… Mais si c’était encore LUI. Ce rire éraillé, déformé par une machine… Cette voix effrayante qui décrivait avec une précision terrifiante chacun de mes faits et gestes de la journée… J’en étais devenue paranoïaque. J’ai coupé les ponts avec tous ceux qui m’entouraient, et ne sortait que rarement de chez moi. Ce taudis… Ma maison… Je lui trouvais un charme rupestre, autrefois. Désormais je n’y voyais qu’un studio délabré, et angoissant. Chaque pièce

Vague à l'âme Que sommes-nous sinon une vague musique Qui caresse un instant les oreilles du monde Avant de s'effacer comme les ondes Qui troublent quelques secondes un lac chimérique Et j'ai le vague à l'âme Qu'étais-tu sinon le vague murmure d'un baiser Au coin de mes lèvres déposé   Et dont la chaleur déjà s'était estompée Lorsque tes lèvres se sont écartées Et j'ai le vague à l'âme Hantée de tes charmes J'ai le vague à l'âme Rougie de mes larmes J'ai le vague à l'âme Que reste-t-il de nous lorsque le son s'es